Chaque mois, nous « décortiquons » un mot ou une expression : sa signification, son origine, son usage… Ce mois-ci : Millénial.
L’appellation millénial, dite aussi, et à quelques nuances près, génération y, digital natives ou net génération, regroupe au sens le plus large les personnes nées entre 1980 et l’an 2000. Leurs habitudes et attitudes sociales, culturelles et comportementales ne sont pas toujours uniformes, car elles dépendent du contexte géographique, économique et politique de leur lieu de vie. A l’inverse, ces habitudes et attitudes sont presque toujours différentes de celles de leurs aînés. Des différences particulièrement marquées en termes d’utilisation du numérique et de déconsommation. Les millénial sont donc une cible privilégiée pour le marketing.
Cette génération, mobile et connectée, privilégie la créativité à l’ancienneté. Plus tolérants et ouverts que leurs aînés, ces jeunes, souvent individualistes, aspirent à une progression professionnelle rapide. Leurs centres d’intérêt se concentrent sur leur propre santé mentale et physique. Pour eux, les congés sont particulièrement importants, leurs horaires doivent être flexibles, l’autonomie dans le travail et la formation continue sont prioritaires. D’autant que bon nombre de millénial tiennent les générations qui les ont précédés pour responsables de ce qui leur arrive ; alors que nombre de celles et ceux qui se savent déjà héritiers envisagent étonnamment de se contenter de vivre de leur rente. En revanche, ils ont (et auront) à faire face à de sérieux enjeux et défis, comme les crises sanitaires, le changement climatique, la précarité, la surpopulation, les migrations de populations, la gestion de l’eau. Aussi, les entreprises, institutions, organismes, notamment les gouvernements, doivent urgemment prendre en compte ces attentes et questions.